vendredi 12 octobre 2012

Agile Tour Bordeaux 2012 / notes pour plus tard

Encore un excellent cru pour l'Agile Tour Bordeaux. Bravo ! aux organisateurs.

Quelques notes sur ce que j'ai vu...

La keynote par David Evans : j'étais un peu inquiet à l'idée d'une keynote en anglais mais au final je pense que ça valait le coup d'entendre ce qu'il avait à nous raconter. Entre autres (mais il n'a pas dit que ça) : end to end testing is overrated. Appuyé par la citation d' Elizabeth Hendrickson: Trying to test the depths of the code thru the UI is like peering through the shower head to examine pipes in the basement... ça m'a rappelé des choses.

L'atelier sur le visual management animé par Xavier Quesada : assez frustré de ne pas pouvoir aller plus loin dans les exercices à cause du temps qui s'est évaporé mais j'ai réussi à chiper un support pour relire tout ça. Une excellente conclusion par Samir Hanna qui a partagé son expérience de mise en place d'un tableau de management visuel avec deux équipes différentes. Avec une des équipes, il a laissé faire les membres de l'équipe. Avec l'autre il a été un peu plus pressant pour suggérer les bonnes choses à faire. Devinez quoi : la première équipe utilise toujours son tableau et l'a amélioré plusieurs fois. La seconde ne le maintient pas à jour. Probablement le conseil le plus important de la session : merci Samir !

Ah et aussi les rouleaux de magic whiteboard ça déchire !

Le lightning talk d'Alexis Monville m'a donné envie de tester le penny game.

Celui de Jean Baptiste Dusseaut m'a donné envie de participer au global day of code retreat.

Olivier Azeau nous a rappelé les principes SOLID de façon magistrale. Quoi de mieux pour appréhender et illustrer ces principes qu'un exercice de développement qui montre l'intérêt de leur mise en application ? Mais comment est-ce qu'on fait pour faire développer le public quand on a une session qui ne dure qu'une heure ? Facile : on programme des gens. Certaines personnes du public jouent le rôle de composants. Le public essaye de les programmer pour répondre à la demande du client.
Une session ultra-didactique à laquelle je vous suggère de participer si vous avez un jour l'occasion.

Colin Garriga-Salaün a partagé avec nous son expérience lors de la mise en place de la billeterie Yuticket. Au delà de la performance décrite, je suis frappé par la démarche de construction intrinsèque de la confiance chez Yaal. customer collaboration over contract negociation au pied de la lettre : tous les salariés de Yaal sont associés et, en tout cas dans l'expérience Yuticket, le client de Yaal est également associé puisque, si j'ai bien tout suivi, Yaal possède des parts de Yuticket.

Autrement dit : si Yaal réussi, tout ses salariés/associés réussissent. Si Yuticket réussi, Yaal réussi aussi (la contraposée étant également vraie). Du coup on imagine facilement l'effet de levier puissant de ce modèle sur la qualité de la collaboration entre les développeurs de Yaal et la société Yuticket.

Bref ! Une excellente journée qui recharge les batteries... et encore : j'ai raté le off qui poutre.

A propos Maman, je passe à la télé : http://www.youtube.com/watch?v=SABiM46u5_k

lundi 6 février 2012

L'homme qui danse

Chacun cherche son homme qui danse...

http://sivers.org/ff

mercredi 1 février 2012

Le travail en équipe

Un article intéressant de Susan Cain sur le travail en équipe et le travail en solitaire : The Rise of the New Groupthink.

Quelques citations en contradiction avec la tendance actuelle et la mise en oeuvre du travail en équipe...


Research strongly suggests that people are more creative when they enjoy privacy and freedom from interruption.


“Most inventors and engineers I’ve met are like me ... they live in their heads. They’re almost like artists. In fact, the very best of them are artists. And artists work best alone .... I’m going to give you some advice that might be hard to take. That advice is: Work alone... Not on a committee. Not on a team.”

J'aime particulièrement la suivante qui a le bon goût de valoriser à la fois le travail d'équipe et à la fois l'individu :

it’s one thing to associate with a group in which each member works autonomously on his piece of the puzzle; it’s another to be corralled into endless meetings or conference calls conducted in offices that afford no respite from the noise and gaze of co-workers. Studies show that open-plan offices make workers hostile, insecure and distracted.

The “evidence from science suggests that business people must be insane to use brainstorming groups,” wrote the organizational psychologist Adrian Furnham. “If you have talented and motivated people, they should be encouraged to work alone when creativity or efficiency is the highest priority.”


To harness the energy that fuels both these drives, we need to move beyond the New Groupthink and embrace a more nuanced approach to creativity and learning. Our offices should encourage casual, cafe-style interactions, but allow people to disappear into personalized, private spaces when they want to be alone.